Acouphène : l’importance d’un bon diagnostic
En général, les acouphènes ne sont pas si grave si elles sont prises en charge dès le début. Dès qu’une personne présente des troubles auditives, il est important de faire des examens.
La première étape dès l’apparition des premiers symptômes est de consulter un médecin généraliste. C’est le premier avis médical qu’il faut avoir car il saura déterminer si les acouphènes sont d’origine vasculaire ou s’il y a une autre origine. Selon le diagnostic, le médecin vous envoie chez l’ORL.
La deuxième étape c’est le rendez-vous chez l’ORL. Tout d’abord, le docteur vous fait passer un questionnaire qui permet de découvrir toutes les particularités de vos symptômes. Ensuite, vous passez un examen auditif avec un otoscope pour déterminer une éventuelle otite ou bouchon de cérumen puis il fait le bilan auditif. Cela se fait par l’audiométrie ou l’impédancemétrie. L’audiométrie consiste à vous installer dans un cabinet insonorisé et vous devez mentionner tous les sons que vous êtes capable de percevoir. Ces sons varient en fréquence et en intensité et cela permet d’évaluer une éventuelle perte d’audition associée à l’acouphène. Quant à l’examen impédancemétrie, il consiste à mesurer la mobilité et la souplesse du tympan ainsi que les réflexes musculaires de l’oreille. Cet examen n’est pas douloureux.
La troisième étape c’est les examens complémentaires même si le rendez-vous chez l’ORL permet déjà le plus souvent de découvrir les dysfonctionnements responsables des acouphènes. Toutefois, d’autres examens sont envisageables par exemple les otoémissions ou les potentiels évoqués auditifs. Les otoémissions consistent à des tests rapides c'est-à-dire introduire un embout dans le conduit auditif et d’enregistrer à l’aide d’une sonde, les informations sur la vitalité des cellules sensorielles. Car si les cellules sont en bonne santé, elles génèrent naturellement des sons qui sont les otoémissions. En ce qui concerne les potentiels évoqués auditifs, la technique utilise des électrodes sur les oreilles, le front et le haut de la tête afin de vérifier d’éventuels dysfonctionnements nerveux (comme le nerf auditif par exemple).