Insolite : une allergie à la technologie
Les technologies de pointe sont des atouts essentiels dans l’amélioration de la qualité de notre vie quotidienne. Ce qui n’est pas le cas pour Velma Lyrae, une londonienne de 51 ans qui ne supporte pas les produits high-tech à cause de son syndrome de l’hypersensibilité magnétique qui l’oblige à passer 18 heures par jour dans une cage protectrice spéciale. Une fois en dehors, elle subit d’innombrables effets troublants comme les maux de tête, l’acouphène, la perte de mémoire, les palpitations cardiaques, les douleurs articulaires et les vertiges.
Une maladie qui remonte de loin
Dans son adolescence, Velma fut victime d’un choc électrique alors qu’elle tentait d’éteindre le système de chauffage de sa chambre. C’est à partir de là que divers symptômes ont fait surfaces mais l’alerte à l’allergie a été donnée lors de la parution des Smartphones et du 3G. Dans sa vie quotidienne, elle est obligée de fuir le champ électromagnétique des téléphones portables, du Wifi ou du simple sèche-cheveux. Un réel parcours du combattant dans une société vivant au rythme de la technologie moderne. C’est pour cela qu’elle préfère se réfugier dans sa cage anti nuisances électriques et retrouver les joies de la lecture, de la peinture ou de l’écriture.
Le point de vue des spécialistes de la santé
Contrairement à la Suède et l’Espagne, les autorités sanitaires de Grande-Bretagne ne reconnaissent pas encore cette maladie et Velma ne bénéficie d’aucune aide des mutuelles de santé. Pour le docteur Erica Mallery-Blythe, ce syndrome pourrait toucher un plus grand nombre de personnes car nous sommes actuellement exposés à un énorme champ électromagnétique. De son côté, George Carlo, médecin à Washington, confirme que les cages, les colliers ou les voiles de protection contre les émissions magnétiques ne conviennent pas sur le long terme et il faudra construire des habitats protégés pour les personnes victimes d’allergie à la technologie.